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Columbine c’est la parfaite réponse des ados d’aujourd’hui face à un monde désenchanté.

De leur nouvelle mixtape, Enfants Terribles, s’échappe les effluves d’un romantisme sauvage, de rêves de gloire et d’insultes à la vie ; les parfums d’une dépression adolescente white-trash, un humanisme rêveur, un individualisme altruiste, une carabine à air déprimé. Depuis l’EP 2K16 et Clubbing for Columbine (2015), les rennais n’ont rien perdu de leur énergie et de leur rage tirée à bout portant, et ont préservé la mélancolie qui soude ces enfants terribles autour de leurs obsessions qu’elles soient sexuelles, musicales ou technologiques. La solitude, la fuite et l’ennui défilent entre les baffles, trimbalant la violence sourde de cette bande mal à l’aise dans la cour du lycée.

Une certaine idée de l’adolescence et du monde de demain dans laquelle se retrouve un public toujours plus nombreux. Indépendants et autonomes, hors circuit et presque hors concours, Luji et Foda écrivent, produisent, réalisent leurs vidéos, vendent leurs disques et leur merchandising via leur propre structure, VMS : un bel exemple pour des milliers de fans.

Le verbe en lingots de plomb du duo se répand comme un écho aux aspirations d’une armée de jeunes modernes et connectés, friands de ces histoires sans thèmes où la fiction dispute le réel, le rêve la réalité.

Librement inspiré de l’oeuvre cinématographique de Bertrand Blier, Cabadzi livre un 3ème album et un live à l’image de l’inénarrable réalisateur, percutant, haletant, passionnant.

Une cage modulable en fils sur laquelle sont projetées des illustrations animées de scènes cultes de Blier, un road movie sonore entre hip-hop lancinant et électro puissante, le live reprend avec justesse l’univers décharné, brut et frontal, du maître Blier, pour les fans comme pour les néophytes.

Excitant, poignant, puissant.

L’immortel auteur des Valseuses, Tenue de Soirée ou encore le Bruit des Glaçons (pour ne citer qu’une infime partie de sa filmographie) donnera son accord au projet dès la première écoute du
titre Bouche (2015) et suivra avec enthousiasme la création morceau après morceau. Cabadzi x Blier était né.

Issus d’un quintet hip-hop indé avec deux albums autoproduits à leur actif actif, Cabadzi ne sont plus que deux : le noyau dur, les fondateurs Olivier (au chant) et Victorien (aux percussions /
beatbox). Ainsi pour « créer un autre abécédaire d’images », Cabadzi a fait appel au célèbre illustrateur brésilien Adams Carvalho, qui a mis en image avec brio des scènes cultes de films choisies par le groupe, en modernisant les personnages, interprétant donc à son tour à la fois l’oeuvre de Blier, et celle de Cabadzi.

Sur scène, Cyrille Dupont (scénographe et créateur lumière du Hellfest, de C2C, de Booba…) et Maxime Bruneel (réalisateur de publicités et clips musicaux) mettent image et musique en mouvement ! Construit autour d’une cage amovible, avec des rideaux de fils et un fond accueillant les projections, et qui « déjà racontent une histoire », le spectacle proposé autour de Blier est la troisième dimension de ce projet maîtrisé de bout en bout, à la fois retour au septième art, et spectacle vivant. La boucle est bouclée et l’album sort en septembre.

On a hâte.

Plus de dix ans déjà que Charles Pasi contourne les codes, slalome entre les piquets de l’évidence pour écrire sa propre destinée.

Un piano, un harmonica, une voix. Puis la ville. Les  villes. Le bitume. Une déambulation. Citadin, témoin, homme, musicien, Charles Pasi marche, arpente, avance, sur sa route et dans sa tête. Blues, soul, pop, subtil mélange de douceur et de mélancolie, de lucidité et de dualité, c’est cette façon de donner beaucoup sans en faire des tonnes qui plaît, cette force rare de pouvoir convoquer tous ceux encore capables de s’émouvoir, loin des petits arrangements avec la mort. Bricks (son nouvel album sorti chez Blue Note) est d’ailleurs une jolie métaphore de ce cheminement : « Les briques, c’est ce qu’il y a au départ d’une construction. Et aussi à l’arrivée. Quand il ne reste plus rien, il reste encore les briques. La brique, c’est autant le projectile que le refuge. Ce disque, c’est ce que ça représente aujourd’hui d’être dans une ville, avec ce que ça peut avoir d’innocent et de coupable, selon la façon dont tu la regardes. Ce n’est ni un éloge ni à charge. Je ne juge pas, je décris »

Il cite d’ailleurs en souriant Duke Ellington : « Il n’y a que deux styles de musiques : la bonne musique et la mauvaise musique » .

Comme il a raison.

Lancé en solo suite à sa séparation avec le collectif l’Entourage, Guizmo représente l’avenir du rap français.

Inscrit dans une mouvance à la croisée du New School et du Old School le natif de Villeneuve-la Garenne impressionne par ses punchlines affutées et son flow acerbe, le tout associé à une attitude « laid back » qui cache une énergie surprenante. Après avoir impressionné lors de ses clashs et de ses nombreux freestyles, Guizmo sort deux albums La Banquise et C’est tout en 2012, des projets successifs qui vont le propulser au rang de valeur montante au sein du mouvement hip-hop en France, et fin 2014, il nous a dévoilé son quatrième album solo Dans ma ruche dans lequel il démontre qu’il est loin d’avoir fini de mâcher ses mots.
Il y exprime la détresse que lui inspirent un présent marécageux et des lendemains qui menacent de chanter encore plus faux que prévu. Mais ce n’est certainement pas pour qu’on s’apitoie sur son sort. C’est sans une once d’hypocrisie et le moindre complexe que Guizmo s’attaque aux sujets qui hantent son quotidien précaire (l’ennui, la drogue, la police, les filles…) et dérangent ceux qui refusent d’admettre que d’autres le vivent.

Avec ce nouvel opus, Guizmo se sert du caniveau comme d’un tremplin, du studio comme d’une piste aux étoiles noires et balance un coup de pied dans un essaim de mots éructés d’une réalité amère, mais qui est la sienne, et dont il sait qu’il ne s’échappera pas de trente-six façons.

Elevés en plein air depuis 1964, nourris au bon grain des sounds systems et de la culture vinyle, Sir James et King Johnny, les infatigables beatmakers forment avec le MC Troy Berkley et N’Zeng à la trompette l’explosif quatuor l’Entourloop.

« Dreader Than Dread » ft Skarra Mucci ou « Back In Town » ft Jamalski, c’est eux !
Sur scène, ils présenteront leur nouvel opus « Le Savoir Faire » pour un live agité à haute valeur énergétique.

Des sons à la marge du hip-hop, reggae voire ragga, des scratchs, des samples, une pointe de vintage, un groove contagieux, une chose est sûre aux vues de leurs trois centaines de concerts, c’est une recette qui marche !

Le Comité Des Fêtes vous invite à son IRON CHRISTMAS au chaud dans la grande salle de V2 !
La fête de No Hell ambiance Métallica, Ramnstein ou Iron Maiden, qui va réveiller les familles !
Entrée gratuite !

⚡️ Open studio avec The Irons – Iron Maiden Tribute
Viens te glisser dans la peau des zicos, tester les instruments, vivre l’expérience de la répét.
⚡️ Boum pogo avec en special guest « Las Mamelas » les mamans en résille qui passent des 45 tours !
⚡️ Air guitare, head banging, karaokids, maquillages, coiffures..
⚡️ Studio tatouages avec Dino Cestchiant
Les adultes les plus audacieux pourront se faire tatouer un dessin de leur petit enfant chéri.
⚡️ Et cerise sur la bûche de Noël, pour clôturer l’aprem … un live show démo de The Irons – Iron Maiden Tribute sur la grande scène!
Et une fois n’est pas coutume, un grand goûter rock sera également organisé pour ravir les papilles de nos chers bambins.

Jay-Jay Johanson

Auteur-compositeur-interprète suédois et dandy fragile, Jay–Jay Johanson c’est une voix caressante, androgyne, envoûtante, des textes d’une profonde mélancolie, des touches électroniques au service de mélodies jazz, trip hop, voire pop.
Moins de deux ans après l’excellent “Opium“ et 1 million d’albums vendus à travers la planète depuis ses débuts, Jay-Jay Johanson dévoile son onzième album studio “Bury The Hatchet“.
Dès la première plage de l’album, le ton est donné. Jay-Jay revient là en force, avec un tempo rapide, une mélodie des plus catchy de son répertoire et révèle une nouvelle fois sa voix unique, douce, sur le fil, élastique. L’ambiance de l’album, il la qualifie de ses propres termes comme une ambiance “very film noir“. Sur “You’ll miss when I’m gone“ et “Wreck“, la pop flirte avec un blues urbain qui parfois vire vers un climat vaudouesque. Plus loin, on appréciera l’épure d’un “Advice to my younger self“.
Jay-Jay seul au piano,  annonçant les deux titres instrumentaux “The Girl WIth the Sun In her Eyes“ et “An Empty Room“ pensés comme des thèmes de séries TV imaginaires. Sur “Rainbow“ il invite Lucy Belle Guthrie, la fille de Liz Frazer et Robin Guthrie du groupe Cocteau Twins, proche du chanteur. Côté arrangements, il retrouve sa fidèle équipe au générique de la quasi totalité de ses albums : la base de choc composée de Magnus Frykberg à la batterie, Erik Jansson au piano et claviers. 13 états d’âme allant du désespoir à la solitude noire empreint d’une inimitable tension, BTH fait déjà figure de sommet d’excellence face à l’exigence toujours intacte d’un songwriting indiscutablement classieux.

Poussin

Tout aussi fascinant, le quatuor montpelliérain Poussin. “Pop apaisante” selon les Inrocks, “salvatrice” pour Soul Kitchen , « l’un des tout meilleurs groupes » du style pour la Gazette de Montpellier, et trève deuphémismes, « Les maîtres de la pop » selon France Bleu. On ne vous conseille que trop d’écouter leur nouvel EP, « Comma »et de venir découvrir cet univers étincelant à Victoire 2 !

Les Chineurs de Montpellier

Sonnez hautbois, résonnez musettes, c’est le grand retour des Fuck le travail ! Que vous soyez chômeur ou workaholic, le jeudi c’est détente ! Curiosités culinaires, dj sets, live et sauna*, Fuck le travail c’est l’apéro mi-relax, miénervé qui fait du bien à vos papilles, à vos oreilles et à votre peau. Pour la reprise, nous accueillons Les Chineurs de Montpellier !

Première communauté de digging en France, La Chinerie a été créée en septembre 2014 avec les Chineurs de House sur Lyon. Leur but : rencontrer des personnes ayant les mêmes affinités musicales afin de partager les bons plans (artistes, productions musicales ou soirées). Les Chineurs de Montpellier est la suite locale de cette aventure, avec ses soirées open platines La Tournante et des événements où alternent artistes prometteurs ou confirmés.

*maillot de bain et serviette de toilette obligatoire

Seun Kuti & Egypt 80

Freakistan